…un mal propre aux pays riches
Dans les pays pauvres qualifiés de sous-développés, la dépression telle que nous la connaissons en occident, n’existe pas. Je ne parle pas d’un moment de vide ressenti pendant un laps de temps plus ou moins long et qui précède le changement. Non. Bien que ce soit un terme plutôt abstrait décrivant un état où les personnes ont développé un certain mal de vivre jusqu’à des pensées suicidaires, je parle d’un mal dont souffre un grand nombre de personnes dans les pays riches. Le milieu médical et bien évidemment l’industrie pharmaceutique en ont fait leur fonds de commerce, générant ainsi des milliards et des milliards.
En fait, le véritable mal dont souffre l’occident à ce niveau, c’est d’un manque de spiritualité. Attention, je ne vous parle pas ici de religion, mais de sens de la vie, de mission de vie. Si on vous a conditionné à croire que votre valeur se mesure à l’aune de l’épaisseur de votre portefeuille et de vos autres acquisitions matérielles, une fois ceci atteint, vous ne pouvez ressentir qu’une profonde lassitude. La sensation d’avoir déjà tout atteint, d’avoir tout accompli éteindra votre étincelle de vie.
Et puis le matériel, çà va, çà vient. Un jour, vous pouvez être très riche et tout perdre le lendemain. Avec l’accomplissement intérieur, aucun risque de ce côté-là. Rien, ni personne, ne pourra vous le retirer. Chaque gain intérieur est gagné à jamais. Impossible de le perdre. Demain ne peut apporter que plus qu’hier, comme un échelon supplémentaire gravi sur l’échelle de la vie. Et cette quête qui se transforme en réelle aventure au jour le jour, est seule capable de vous faire apprécier la Vie, de vous permettre de voir la beauté tout autour de vous, jusqu’à une minuscule perle de rosée glissant le long d’une gracile feuille d’érable dans la fraîcheur d’un matin d’été indien…